L’eau produite et distribuée sur le territoire provient de différents milieux naturels (nappes souterraines alluviales pour 51 %, autres nappes souterraines pour 25 %, eaux superficielles pour 24 %). La préservation de sa qualité est une responsabilité collective. Au quotidien, chacun doit donc agir à son niveau afin de préserver cette richesse.

Une vigilance permanente 

En tant que service public de l’eau potable, atlantic’eau a pour mission de garantir la qualité de l’eau distribuée au robinet en protégeant cette richesse dès la ressource.  Pour réussir, elle s’est dotée d’une stratégie de protection des eaux de rivières et des eaux souterraines aux objectifs ambitieux, en : 

  • Contrôlant rigoureusement la qualité des eaux brutes (n’ayant subi aucun traitement et pouvant alimenter une station de production d’eau potable) depuis son prélèvement en milieu naturel jusqu’à son transfert vers les unités de potabilisation ;  

  • Renforçant les analyses en laboratoire afin de connaître l’état de la  ressource et pouvoir cibler les actions à mener ou agir rapidement en cas de dysfonctionnement. En savoir plus sur le contrôle sanitaire 

  • Accompagnant les acteurs économiques des territoires (entreprises, industriels et agriculteurs) vers des pratiques durables concernant la qualité de l’eau, et en les incitant à travailler la main dans la main avec les collectivités locales sur ces thématiques.  

  • Gérant au mieux et au plus près la ressource (adaptation des prélèvements, économies d’eau). 

 

Un lien étroit avec les acteurs locaux 

Cette mission de protection s’inscrit nécessairement dans un projet de territoire associant l’ensemble des parties prenantes (agriculteurs, industriels, élus et collectivités, consommateurs et associations). 

Pour améliorer collectivement la qualité de la ressource, atlantic’eau a donc développé des partenariats avec les acteurs locaux. Elle soutient par exemple l’initiative des acteurs du bassin d’alimentation des captages de Saffré, engagés dans l’écriture d’une charte « bassin Ø phyto ». Leur objectif est d’obtenir, d’ici 20 ans, une eau sans détection de molécules phytosanitaires ; un effort qui deviendra bientôt un standard en matière de prévention. 

 

Les périmètres de protection  

Pour protéger et reconquérir la ressource, des actions spécifiques sont mises en œuvre, parmi lesquelles la définition de périmètres de protection. Y sont déterminées des interdictions ou des restrictions d'usage particulières. Leur objectif : 

  • Prévenir tout risque de pollution (accidentelle et exceptionnelle) provenant d'activités humaines ; 
  • Préserver les points de prélèvement d'eau destinée à la consommation humaine. 

Leur mise en place relève d'une obligation réglementaire (Code de la santé publique - article L.1321-2), et doit également être adaptée au contexte local (loi sur l'eau de 1992). 

 


Les 3 périmètres de protections :

  1. Le périmètre de protection immédiate (site de captage clôturé) : il a pour fonction principale d'empêcher toute détérioration des ouvrages et d'éviter le déversement de substances polluantes à proximité immédiate de l'ouvrage. Toute activité y est interdite hormis celle en liaison directe avec l'exploitation du captage. 
  2. Le périmètre de protection rapprochée (secteur plus vaste) : il comprend une zone sensible et une zone complémentaire où sont interdites ou soumises à prescription particulière toutes activités susceptibles de provoquer une pollution (travaux, installations, activités, dépôts, ouvrages, aménagements ou occupations des sols). Son objectif est de prévenir efficacement la migration de substances polluantes vers l'ouvrage de captage. Les contraintes sont plus importantes dans la zone sensible que dans le périmètre complémentaire.
  3. Le périmètre de protection éloignée (zone d'alimentation du captage) : il s'agit d'une zone de vigilance où ne s'applique que la réglementation générale. Ce périmètre est créé si certaines activités sont susceptibles d'être à l'origine de pollutions importantes.

Vous pouvez télécharger les documents suivants :

- Pour les captages prioritaires :

  • arrêtés préfectoraux délimitant les aires d’alimentation des captages
  • arrêtés préfectoraux des programmes d’actions
  • couches SIG des aires d’alimentation des captages

>> Téléchargez les documents

 

- Pour les périmètres de protection des captages :

  • arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique instaurant les périmètres de protection et les servitudes associées
  • carte des périmètres de protection
  • couches SIG des limites de périmètres de protection

>> Téléchargez les documents

 

En chiffre 

En 2018, sur les 14 sites de captage d’eaux souterraines ou superficielles exploités par atlantic’eau, 76 % disposent d'un périmètre de protection. 

 

Vous aussi, vous pouvez agir 

  • Eaux usées 

Hygiène, entretien de la maison… Les substances rejetées dans le réseau d’assainissement sont traitées avant leur retour dans le milieu naturel. Pour minimiser votre impact sur la ressource, préférez des produits naturels.  

Pour les produits nocifs, utilisez les systèmes de collecte mis en place sur votre commune (déchèterie ou pharmacie). 

  • Retour d’eau 

Un retour d’eau signifie que l’eau que vous avez utilisée dans vos équipements ou circuits domestiques a été aspirée et réintroduite dans le réseau public (exemple : un circuit de chauffage raccordé au réseau d’eau potable). Ce phénomène se produit en raison d’une variation de pression dans les tuyaux. 

Cette eau représente pourtant un risque de pollution. Votre plomberie dispose en principe d’un clapet anti-pollution permettant de prévenir ce genre de phénomène. En cas de doute, prévenez votre distributeur.  

  • Consommation 

> Renouvelez, et nettoyez régulièrement les accessoires de robinetterie (filtres, flexibles de douche, brise-jets, etc.)
> Pour utiliser au mieux vos équipements de traitements de l’eau à domicile (adoucisseurs, antitartres) : veillez à ce que ces équipements soient agréés ; procédez à un entretien régulier et rigoureux de vos équipements ; réglez l’adoucisseur à moins de 60 milligrammes de calcium par litre d’eau