Ce lundi 25 octobre, le contrat territorial des captages prioritaires de l’Amont de l’Erdre a été signé pour une période de 3 ans, 2021-2023. Il vise à la reconquête de la qualité de la ressource en eau sur trois Aires d’Alimentation de Captages (AAC) classés prioritaires au titre du Grenelle de l’environnement : Freigné (44), Vritz-Candé (49) et Louroux-Béconnais (49).

De gauche à droite : Laurent LELORE (chambre d’agriculture), Jean-Luc GREGOIRE (atlantic’eau), Morgan PRIOL (Agence de l’eau Loire-Bretagne), Thierry GALLARD (Syndicat d’eau de l’Anjou), Marie-Pervenche PLAZA (Sous-préfète de Saumur), Pierre CHAULEUR (Sous-préfet de Châteaubriant-Ancenis).

6 partenaires signataires

Le contrat territorial a été signé par :

  • Mme Marie-Pervenche PLAZA, Sous-préfète de Saumur
  • M. Pierre CHAULEUR, Sous-préfet de Châteaubriant-Ancenis
  • M. Thierry GALLARD, Président du Syndicat d’eau de l’Anjou (SEA),
  • M. Jean-Michel BRARD, Président d’atlantic’eau, (représenté par Jean-Luc GREGOIRE, Vice-président d’atlantic’eau)
  • Mme Morgan PRIOL, Directrice régionale Maine Loire Océan de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne
  • M. François BEAUPERE, Président de la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire (représenté par Laurent LELORE, Responsable régional du service biodiversité et arbre, Président de l’antenne segréenne de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire)


3 Aires d’Alimentation de Captage d’eau concernées, dont Freigné en Loire-Atlantique

Le contrat territorial vise à la reconquête de la qualité de la ressource en eau sur trois Aires d’Alimentation de Captages (AAC) classés prioritaires au titre du Grenelle de l’environnement : Freigné (44), Vritz-Candé (49) et Louroux-Béconnais (49).

Ces territoires, tous trois situés en tête de bassin de l’Erdre, sont très proches géographiquement. Ils présentent des similitudes tant au niveau des enjeux autour de la qualité de l’eau (présence de nitrates et de pesticides), que des actions engagées par le passé. Ce contrat territorial va apporter de l’homogénéité sur le territoire en tête de bassin de l’Erdre : il est l’outil de la stratégie pour réduire les pollutions d’origine agricole et urbaine et sécuriser l’alimentation en eau potable.

Ainsi à Freigné, si de précédents programmes d’actions engagés depuis 2009 ont permis une diminution de la concentration en nitrates dans les ouvrages de production et un maintien des surfaces en herbe, ces évolutions restent fragiles. Ce nouveau contrat 2021-2023 a pour ambition de consolider ces résultats. Mais il va également plus loin, en intégrant l’objectif de limiter fortement le recours aux produits phytosanitaires dans les pratiques agricoles notamment.

 

54 actions pour restaurer la qualité de la ressource en eau

54 actions sont détaillées dans le contrat territorial.

Les axes d’intervention portent essentiellement sur le volet agricole, pour accompagner les agriculteurs dans l’évolution des pratiques :

  • L’allongement des rotations de cultures,
  • Le développement des couverts végétaux en intercultures courtes et longues,
  • Le développement du désherbage mécanique.

D’autres actions sont également proposées, en lien avec :

  • le bocage : plantation de haies…,
  • la communication : organisation d’événements auprès des écoles, du grand public…,
  • le foncier : acquisitions de parcelles agricoles.

Un volet suivi de la qualité de l’eau est également inscrit.

 

Un engagement à hauteur 660 090 € HT

Le coût prévisionnel total du programme d’actions défini par le Contrat Territorial s’élève à 660 090 euros HT sur 3 ans. Le financement est assuré par l’agence de l’eau Loire-Bretagne, les 2 syndicats porteurs du contrat territorial (SEA et atlantic’eau) et la Chambre Régionale d’Agriculture des Pays de Loire. Une participation financière est également prévue par les Départements de Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique, ainsi que par la Région des Pays de la Loire.

Le plan de financement prévisionnel global est le suivant :

Autofinancement (51,72 %) :

  • Syndicat d’Eau de l’Anjou : 265 823 euros, soit 40,27 %
  • Atlantic’eau : 75 319 euros, soit 11,45 %

Financeurs publics (45,99 %) :

  • Agence de l’eau Loire-Bretagne : 285 880 euros, soit 43,30 %
  • Conseil Départemental du Maine et Loire : 14 100 euros, soit 2,10 %
  • Conseil Départemental de la Loire Atlantique : 1 700 euros, soit 0,26 %
  • Région des Pays de la Loire : 2 164 euros, soit 0,33 %

Autre financeur (2,29 %) :

  • Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire : 15 104 euros, soit 2,29 %