En 2012, une circulaire du ministère de la Santé indiquait les modalités de recensement des canalisations et de gestion du risque sanitaire lié au CVM (chlorure de vinyle monomère). Tour d’horizon des dispositions prises par atlantic’eau.
Le CVM, c’est quoi ?
Le CVM est un produit chimique de synthèse intervenant notamment dans la fabrication du PVC, un matériau qui est utilisé pour la fabrication des canalisations avant les années 1980. Il peut se concentrer dans l’eau potable en cas de contact prolongé (supérieur à 48 heures selon l’ARS). Le CVM est classé depuis 1987 comme étant un agent cancérogène certain pour l’Homme selon le centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
A partir de 2013 : lancement des analyses puis d’un important plan de renouvellement de canalisations
Sur le réseau d’atlantic’eau, un premier dépassement de la limite de qualité (0,5 µg/L) a été constaté et mesuré en 2012. Très rapidement, une étude de risque a été menée sur son ensemble. Au total, 1500 analyses ont été réalisées par atlantic’eau entre 2013 et 2016. Seuls 49 cas de dépassement ont été identifiés. Atlantic’eau a lancé dès 2014 un plan de renouvellement des canalisations concernées pour 4 millions d’euros, une initiative soutenue par une subvention de l’agence de l’eau. Cette stratégie fait d’atlantic’eau une référence reconnue en ce qui concerne la lutte contre la pollution au CVM.
Aujourd’hui, quelle procédure est mise en place en cas de détection de CVM ?
De manière marginale et très localisée, une non-conformité en raison de la présence de CVM peut être signalée par l’ARS Pays de la Loire, lors de son contrôle sanitaire. Dans ce cas, atlantic’eau réalise une étude du secteur et si besoin, une campagne de contre-analyse.
Si le résultat est confirmé, atlantic’eau prend immédiatement des mesures pour assurer la conformité de l’eau potable distribuée. Une purge en continu est mise en place, et les teneurs en CVM sont régulièrement suivies pour vérifier l’efficacité de cette purge. Des travaux de renouvellement des tronçons des canalisations concernées sont ensuite programmés dès que possible.
Mise à jour : janvier 2025